Son canon Rheinmetall Kw.K.42 long de 70 calibres, de 75 mm, procurait à ses munitions une vitesse initiale inégalée jusqu'alors, environ 940 m/s, permettant une bonne précision à longue portée et de fortes pénétrations des blindages adverses. Bien que d'un calibre très courant à l'époque, cette arme à la trajectoire très rasante, associée à un viseur TZF 12 puis TZF 12a, se révéla un meilleur canon antichar que le 88 mm KwK 36 L/56 (820m/s) du Tigre I. La tourelle, d'une masse de 7,5 tonnes sur son chemin de roulement de 1,65 mètres de diamètre, conférait à l'armement un champ de tir de -8° à +18° en azimut et 360° en site, la man½uvre étant commandée par un système hydraulique grâce à une pédale actionnée par le tireur, ou en secours manuellement, grâce à des manivelles. La dotation en munitions était de 79 obus. Une mitrailleuse MG-34 coaxiale permettait la défense contre l'infanterie adverse, suite aux leçons tirées de la Bataille de Koursk. Sur le Ausf A, une mitrailleuse de glacis servie par l'opérateur radio fut rajoutée. L'équipement radio comprenait, pour les chars de combat, une FuG 5 et une FuG 2.
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