Dans la tourelle, le tireur avait son siège à la gauche du canon. Celui-ci était capable de percer à 1 000 mètres de distance un blindage de 140 mm. Il était muni d'un frein de bouche à deux stades (globulaire sur les 20 premiers exemplaires). La mise à feu électrique se faisait par pédale. La mitrailleuse coaxiale était commandée par le chargeur à partir de son siège situé à droite, par action sur une pédale.
Le poste du chef de char se trouvait en arrière et à gauche, en raison de la longueur de la culasse du canon qui séparait pratiquement la tourelle en deux parties. Son siège se trouvait à proximité du tourelleau, initialement de forme cylindrique à six fentes de visée (type D), plus tard de forme arrondie et doté de sept épiscopes. La trappe du tourelleau arrondi s'ouvrait à l'horizontale. Sur ce type de tourelleau monté pour la première fois sur la version A puis sur la version G, il y avait à l'extérieur un rail semi-circulaire permettant l'emploi d'une mitrailleuse pour la défense contre-avions ou contre des objectifs à terre. L'arme reposait sur un affût fixé sur ce rail par l'intermédiaire d'un support flexible.le pointage de la tourelle ( horizontal donc ) est réalisé par le tireur ,grace a une pédale qui actionne une installation hydraulique. un levier a droite du méme homme est basculé vers l avant ou l arriére afin de sélectionner le sens de rotation ( levier poussé avant pour rotation par la droite ) position verticale du levier débraye le systéme. la centrale hydraulique est entrainée par la transmition principale ( moteur ) via une boite d engrenages coniques et un accouplement a bain d huile.deux vitesses (mini et maxi)étainet disponible , proportinnelles au régime du moteur . la premiere rapide ( 2500 t/m) donnait un tour de tourelle ( 360°) en 17 secondes par la droite et 18 secondes par la gauche. la deuxiéme ( 1000 t/mn ) donnait un tour en en 93 secondes par la droite et en 92 secondes par la gauche . le pilote du char devait agir de concert avec le tireur pour régler la vitesse de giration. en secours , le pointage en direction peut etre effectué par une boite d engrenages en prise directe sur la circulaire de tourelle.un volant démonté en position " repos " doit alors etre engagé dans la boite d engrenages correspondante. ce méme mécanisme est utilisé pour affiner les pointages , hydraulique débrayée.la tourelle pouvait aussi de ce fait etre manoeuvrée alors que le moteur du char - dont le démarrage conditionnait la disponibilité de la commande hydraulique - était arrété ( par avarie ou si la discrétion était nécessaire).son maniement est difficile et un topur de volant ne donne que 0.36°de rotation. en élévation, le tireur dispose d un volant de pointage mécanique sur lequel est pratiqué le contacte électrique de mise a feu. aucun autre pointage en hauteur n existe mais ces mouvements son facilités par un équilibreur a resort , situé sous le berceau , il sert a compenser le poid de la masse déplacée en élévation.les éléments de pointage sont relevés par le tireur a l aide de sa lunette de visée directe. cette optique de type " reflex" ( qu il soit mono ou binoculaire )bénéficiait pour un champ de 15 ° d un grossissement de 5 et d un autre de 2.5 pour un champ de 30°les portées des canon ou la mitrailleuse y sont référencées,conjoitement avec la hausse nécessaire. un micromètre incluant le point de mire peut y etre déplacé. la trajectoire " plate" obtenue avec le canon de 7.5 cn permet une visée /pointage rapide la distance influant assez peut sur la " fléche"de ladite trajectoire. la réponse de tir en est d autant plus rapide.
CptWinters, Posté le vendredi 28 mars 2008 12:47
un très beau reportage sur ce char si célèbre