Par la suite, Hitler s'impliqua plus dans les détails des opérations à l'inverse de Staline, ce qui se révèlera une erreur.
Plus que Stalingrad, Koursk représente donc en Europe le véritable tournant sur le front de l'Est.
Il est fort possible que l'offensive alternative prônée par Manstein fût également vouée à être un échec car les Soviétiques recevaient des Britanniques (Kim Philby) tous les plans de bataille des Allemands grâce à leur succès dans le décryptage du code Enigma, malgré l'opposition de Churchill qui craignait de "griller" cette formidable source de renseignements stratégiques. Ainsi l'effet de surprise si nécessaire pour la Blitzkrieg ne pouvait plus jouer. À la bataille de Koursk, les terrains sur lesquels les divisions blindées devaient avancer avaient été minés, beaucoup d'endroits auparavant déserts lors de la rédaction du plan étaient fortifiés, avec des fils barbelés bloquant l'avancée de l'infanterie, et des tranchées soutenues par de l'artillerie lourde.
On peut remarquer que le moment où la Wehrmacht commença à perdre sur tous les fronts coïncide avec le déchiffrage du code Enigma (Stalingrad, El Alamein, Koursk). La tactique britanno-soviétique, que ce soit dans l'Atlantique ou ici à Koursk, fut telle qu'un véhicule ou un avion de reconnaissance fut envoyé par hasard à l'endroit précis où une grande concentration de matériels ennemi était présente et ensuite une réponse appropriée, mais prête depuis longtemps, se mettait en place. Tout ceci pour que les nazis ne se doutent pas que c'est grâce au décryptage du code Enigma que leurs mouvements étaient détectés.
passionguerre39-45, Posté le samedi 31 mai 2008 09:18
hey oui le char est plu grand lool