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transport II

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#Posté le mercredi 23 avril 2008 08:33

transport III

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#Posté le dimanche 27 avril 2008 10:57

LA BATAILLE DE KOURSK

La bataille de Koursk, en juillet 1943, nom de code Opération Zitadelle pour la Oberkommando der Wehrmacht, est une des batailles décisives de la Seconde Guerre mondiale. Elle constitue la dernière tentative des forces allemandes, pour reprendre l'initiative sur le front oriental, contre l'armée rouge, en essayant de détruire les forces soviétiques qui formaient un saillant autour de cette ville ukrainienne. Bien qu'ayant engagé le meilleur de ses forces, la Wehrmacht se heurta à une défense solide et bien organisée des soviétiques, qu'elle ne réussit pas à percer et subit de lourdes pertes. L'armée rouge, bien qu'ayant elle aussi beaucoup souffert, disposait de réserves stratégiques, et elle pu alors lancer deux contre-offensives, de part et d'autre du saillant, l' opération Koutousov et l'opération Polkovodets Rumyantsev. Non seulement, ces contre-attaques rejetèrent la Wehrmacht sur ses lignes de départ, mais elles permirent la prise des deux villes stratégiquement importantes, Orel et Kharkov. Suite à cette bataille, la Wehrmacht ne reprit plus jamais l'offensive sur le front de l'est, subissant dès lors une poussée continue qui allait ammener l'armée rouge jusqu'à Berlin. La bataille de Koursk constitue la plus grande bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale et de l'histoire.



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#Posté le dimanche 27 avril 2008 11:04

LA BATAILLE DE KOURSK I ( les forces en présence )

La guerre à l'Est vient d'entrer dans sa troisième année, les deux précédentes ont été marquées par le même schéma : une offensive allemande pendant la belle saison, durant laquelle ils peuvent exploiter la supériorité tactique de leurs forces, plus capables de mettre en oeuvre la coordination nécessaire entre les différentes armes, pour réaliser les opérations connues sous le nom de Blitzkrieg. Les soviétiques se retrouvent alors obligés de céder du terrain pour gagner du temps et constituer des réserves, en attendant que l'offensive allemande marque le pas avec l'arrivée de l'hiver. Les mauvaises conditions climatiques et l'état des routes réduisant l'avantage tactique des allemands en terme de mobilité, ils peuvent alors arrêter ceux-ci et passer à leur tour à l'offensive, en profitant de leur supériorité numérique. L'année 1941, fut particulièrement désastreuse pour l'armée rouge, mal organisée et commandée, surprise, elle subit pendant l'été, des pertes colossales. Mais, contrairement aux prévisions des allemands, elle réussit à survivre en tant que force armée et, renforcée par les troupes d'extrème-orient, elle parvint à enrayer l'avance allemande lors de la bataille de Moscou, passant à la contre-offensive. Cependant, mal dirigée et trop ambitieuse, celle-ci s'enlisa assez rapidement et provoqua de lourdes pertes, donnant à l'armée allemande la possibilité d'attaquer de nouveau au printemps 1942Les Allemands choisirent de mener une offensive plus localisée que l'année précédente, en concentrant leur forces dans le sud du front, pour y chercher la décision, et en restant sur la défensive sur le reste du front évitant la direction générale de Moscou, où attendent le plus gros des forces soviétiques. Les progrès territoriaux furent importants du fait de la surprise stratégique mais, par rapport à 1941, les pertes soviétiques moindres et ceux-ci purent repositionner leurs forces et mener une bataille d'usure à Stalingrad, puis une contre-offensive généralisée qui, là encore, pècha par excès d'optimisme. Tous les gains allemands de l'été furent reconquis et la VIe armée allemande du maréchal Paulus dut capituler. Mais la Stavka voulu aller plus loin, en enfermant les forces en cours de repli du Caucase et en attaquant le Groupe d'armées centre. Les troupes soviétiques furent poussées en avant, sans considération de l'épuisement des unités et des difficultés logistiques. Habilement, Erich von Manstein profita de l'occasion et après avoir économisé des forces en raccourcissant son front, contre-attaqua l'armée rouge dans la région de Kharkov, lui infligeant une sévère défaite en février et mars 1943. Avec l'arrivée de la saison des boues, la raspoutitsa, le front se stabilisa alors sur une ligne partant de Léningrad au nord jusqu'à Rostov au sud. Au centre se trouvait un profond saillant de 200 kilomètres de largeur et de 150 kilomètres de profondeur entre la position avancée allemande d'Orel au nord et la prise récente de Manstein Kharkov, au sud. Les deux état-majors étaient alors très divisés sur la conduite à tenir : attaquer ou pas et si oui, où ?.

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#Posté le dimanche 27 avril 2008 11:14

Modifié le dimanche 27 avril 2008 11:41

LA BATAILLE DE KOURSK II ( les préparatifs allemand )

Du coté allemand, on est maintenant conscient, qu'une victoire militaire globale sur l'Union soviétique est désormais impossible, les effectifs de la Wehrmacht ne pouvant plus y suffire. Avec les sérieuses menaces d'ouverture d'un second front en l'Europe de l'Ouest, il convient maintenant d'économiser des troupes et de gagner du temps, en espérant forcer l'un ou l'autre des alliés à une paix séparée. À l'est, on décide de s'inspirer de la construction de la ligne Hindenburg sur le front de l'Ouest de 1918 et on commence la construction d'une série d'ouvrages défensifs connue en tant que ligne Panther-Wotan, où la Wehrmacht va se retrancher d'ici la fin de l'année 1943, pour contenir l'armée rouge et la laisser s'épuiser. Cependant, le front se prête mal à cette stratégie défensive de longue haleine, et il est nécessaire de la rectifier, dés que la météo permettra de nouveau les opérations mobiles.

Erich von Manstein est partisan d'une attaque rapide en direction de Koursk, dés que le temps le permettra, pour surprendre et détruire les nombreuses forces soviétiques présentes dans le saillant du même nom, qui sont celles qui ont le plus souffert lors des derniers mois, avant que celles-ci aient le temps de consolider leurs positions. Cette avancée soviétique dans le front allemand, à la jonction du groupe d'armée centre et du groupe d'armée sud, pourrait être coupée par un mouvement de pince à sa base. De nombreuses forces ennemies, presque un cinquième des ressources humaines de l'armée rouge finit par y être stationnée, pourrait être détruite et le front raccourci de façon importante. De plus, on s'emparerai de nouveau, du n½ud ferroviaire stratégique situé sur la principale ligne nord-sud allant de Rostov à Moscou, compliquant ainsi les mouvements des réserves soviétiques vers le sud. En mars les plans étaient décidés. La 9e armée de Walther Model attaquerait au nord depuis Orel pendant que la 4e armée panzer de Hoth et le détachement de Kempf sous le commandement global de Manstein attaqueraient du sud depuis Kharkov. Ils devaient se rencontrer près de Koursk, mais si l'offensive se déroulait bien, ils étaient autorisés à continuer en suivant leur propre initiative, avec pour objectif général de créer une nouvelle ligne sur la rivière du Don, loin vers l'est. Cette offensive, l'Operation Zitadelle, devait être déclenchée dès que l'état du terrain le permettrait.

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#Posté le dimanche 27 avril 2008 11:23

Modifié le dimanche 27 avril 2008 11:39

LA BATAILLE DE KOURSK III ( les préparatifs allemand )

Mais, il s'avéra rapidement, au vu des reconnaissances aériennes, que les soviétiques, avaient anticipé cette attaque et considérablement renforcé leurs défenses. L'attaque d'unités à peine retranchées et battues quelques semaines auparavant, se transformerait en un assaut en règle de positions fortifiées. L'état actuel des forces allemandes ne permettait pas le succès d'une telle opération et on décida d'en retarder le déclenchement, pour renforcer les unités devant attaquer. D'abord prévu pour le 4 mai, il fut retardé jusqu'au 12 juin, puis finalement au 4 juillet, pour donner plus de temps pour la livraison de nouvelles armes depuis l'Allemagne, en particulier les nouveaux chars Panther. À l'inverse des entreprises récentes, Hitler donna au quartier général un contrôle considérable sur la planification de la bataille. Pendant les quelques semaines suivantes, il continua à accroître les forces attachées au front, retirant sur l'ensemble des lignes allemandes tout ce qui pouvait être utile à la confrontation prochaine. Contrairement aux offensives précédentes, l'effet de surprise, même au niveau tactique, n'est plus recherché ce qui contredit les fondements de la Blitzkrieg, l'ennemi connaissant l'endroit de l'attaque et s'y préparant. L'Operation Zitadel prévue par l'OKW était l'antithèse de ce concept. Le point de l'attaque était grandement prévisible pour toute personne disposant d'une carte, avec un certain avantage pour ceux qui avait des cartes coloriés, et reflétait une pensée issue de la Première Guerre mondiale plus que celle du Blitzkrieg. Plusieurs commandants allemands soulevèrent la question, notamment Heinz Guderian qui demanda à Hitler « Est-il nécessaire d'attaquer Koursk, et par principe dans l'Est cette année ? Pensez vous seulement que quelqu'un sait où est Koursk ? ». Étonnamment, Hitler répondit « Je sais. Cette pensée me retourne l'estomac et les tripes, j'en ai des flatulences ». Heinz Guderian a découvert Koursk un peu plus tard sur sa carte en couleurs.

Von Manstein, attaché à l'idée de surprise, maintenant compromise par les reports de l'opération, propose une autre approche de la situation. Elle s'appuie sur les même principes, qui ont conduit au succès à Kharkov. Il s'agit de provoquer l'attaque des soviétiques, puis d'agir en contre, quand celle-ci sera trop avancée. La région choisie est celle du centre industriel de Donetsk, dont la richesse constitue un appât de choix. Von Manstein, compte y attirer un maximun de forces soviétiques, puis les couper de leurs arrières, en faisant mouvement à partir de Kharkov sur le bord est de la rivière Donetz vers Rostov, au sud, piégeant la totalité de l'aile sud de l'armée rouge contre la mer d'Azov. L'avantage, ainsi acquis, serait alors utilisé pour mettre en place un front défendable. Ce plan a cependant l'inconvénient de laisser l'initiative à l'Armée rouge durant l'été, un précédent très préjudiciable au moral et à la propagande des forces du Troisième Reich, ce qui va provoquer le rejet de ce plan. Craignant une contre-attaque sur le flanc des unités d'attaque par le front de la steppe, réserve soviétique, qui s'était déployée à la base du saillant, il proposa alors une variante de l'opération où on attaquerait d'abord ce dernier, en réalisant l'encerclement, plus en arrière de Koursk. Mais craignant que ses moyens soit trop faibles, pour une opération, dans la profondeur, l'OKH, préfèra s'en tenir au plan initial.

Les Allemands mettaient en ligne deux cent exemplaires de leur nouveau char Panther, 90 Elefant (chasseur de chars), tous leurs Henschel Hs 129 (avion d'attaque au sol), les Tigre I et le modèle récent Panzer IV. Au total, ils avaient rassemblé 2 700 chars et canons d'assaut, 1 800 avions et 900 000 hommes. C'était la plus grande concentration de puissance militaire allemande jamais réalisée. Hitler exprima tout de même des doutes sur sa rationalité
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#Posté le dimanche 27 avril 2008 11:34

LA BATAILLE DE KOURSK ( les plans soviétique )

Du côté soviétique, on était aussi partagé sur la conduite à tenir. Staline et une partie des officiers de la Stavka voulaient frapper les premiers car ils pensaient que les années précédentes avaient prouvé que l'on ne pouvait s'opposer à une offensive estivale allemande, une fois celle-ci déclenchée. Ils préféraient donc prendre les devants, en attaquant frontalement à Orel et Kharkov, pour exploiter la situation en direction des marais de Pripiat. Joukov. Beaucoup d'autres officiers soviétiques étaient beaucoup plus confiants dans la capacité de l'Armée rouge à résister, grâce à des progrès certains dans les tactiques défensives. Ils préféraient attendre d'abord que les Allemands s'épuisent dans leur attaque, pour bénéficier ensuite d'une nette supériorité quand ils passeraient à l'offensive générale, opération que les déficiences encore présentes dans la planification et la logistique, risquait de transformer en désastre couteux. Le lieu d'attaque n'était pas un mystère pour les soviétiques, Joukov, dés le mois d'avril, prédit une attaque sur le saillant. Par la suite, les rapports de renseignement du réseau Lucie, opérant en Suisse et d'autres sources, comme les décryptages réalisés par les britanniques et les américains des codes Enigma, confortèrent cette intuition et ne laissant aucun doute sur les intentions allemandes. Cette position prudente finit par emporter la discussion et les soviétiques prirent alors un soin tout particulier à la préparation d'une défense échelonnée dans la profondeur et à masser des forces nombreuses dans le saillant.

Pendant les quatre mois de répit accordés par le retard des Allemands, l'Armée rouge disposa plus de 400 000 mines et creusa environ 5 000 kilomètres de tranchées, avec des positions parfois reculées de 175 kilomètres. On mis l'accent sur la lutte antichar, avec la création à tous les échelons de commandement d'unités spécialisées dans cette tâche, regroupant à la fois de nombreux canons antichars, mais aussi des sapeurs et des unités mobiles. Malgré tout, le commandement soviétique était inquiet, en se rappelant de l'aisance déconcertante, avec laquelle les Allemands avaient autrefois percé leurs lignes. Il déploya donc de nombreux renforts, pour contre-attaquer si nécessaire, ce qui leur permit de bénéficier globalement d'une supériorité numérique, aussi bien en homme qu'en matériel. 1 300 000 hommes, 3 600 chars, 20 000 pièces d'artillerie et 2 400 avions attendaient les troupes allemandes dans et derrière le saillant. Une grande partie des renforts étaient regroupée au sein du front de la Steppe qui fermait la base du saillant. Ces forces devaient éventuellement participer à la défense, si l'attaque allemande devenait menaçante, mais attendaient surtout que l'on estime la Wehrmacht battue, par cette estimation qui avait une valeur inestimable, pour être lancées dans une contre-offensive généralisée.

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#Posté le lundi 28 avril 2008 12:53

LA BATAILLE DE KOURSK ( les plans soviétique I )

Tactiquement, la défense s'appuyait sur des corps d'infanterie, chacun fort de trois divisions de fusiliers. Ces unités se répartissaient sur les deux premières lignes de défense, situées dans les vingt premiers kilomètres dans la profondeur du dispositif. Deux divisions, dans la ligne de défense principale, constituaient le premier échelon, la troisième occupant les positions de la seconde ligne et formait le second échelon. L'unité de base constituant ses lignes, était la zone de défense de bataillon, un carré de deux kilomètres de coté, qui conprenait un ensemble complexe de points d'appui, de l'ordre d'une compagnie ou d'une section, se couvrant mutellement. Deux ou trois tranchées reliaient ces points d'appui, la première était garnie de mitrailleuses et d'armes antichar et était protégée par un réseau de barbelés et un champ de mines. Les autres abritaient les armes d'appui comme des mortiers ou des canons d'infanterie. La seconde était placée deux cent mètres en arrière et la troisième, si elle existait, un kilomètre plus loin. Des positions de tir alternatives étaient prévues sur les flancs en cas de percée dans le secteur des unités voisines, et des boyaux reliaient à plusieurs endroits, les tranchées de combat pour permettre l'acheminement de renforts, du ravitaillement et un éventuel repli sur les positions à l'arrière. Quinze kilomètres, derrière la zone tactique, une troisième ligne de défense était édifiée, occupée partiellement par des troupes du second échelon. Elle constituait la dernière ligne défensive au niveau de l'armée, les troupes défendant la zone tactique, si elles avaient survécues, s'y retireraient et, rejointes par des renforts, y continueraient encore la défense. Derrière la zone de défense de l'armée, il existait encore trois lignes de défense dite de front, où étaient basés les renforts. Pour clôturer ce formidable dispositif, le front de la steppe avait établi sa ligne de défense à la base du saillant, qui était de plus doublée par une ligne dite d'état, construite sur la rive est du Don. Au total la profondeur du dispositif soviétique était de deux cent cinquante kilomètres.

Outre les champs de mines posées avant la bataille, on généralisa les détachements mobiles d'obstacle, constitués par une compagnie ou un bataillon de sapeurs. Testé auparavant avec des fourgons hippomobiles à Koursk, ces derniers disposaient enfin de nombreux camions, en particulier ceux fournis par les accords de prêt-bail. Leur mission était de miner le terrain sur le front prévu d'une offensive imminente. Bien que cette tactique soit risquée pour les sapeurs, et que les mines soient alors rarement enterrées, ces opérations se révèlèrent très fructeuses. Le général Tislin affirmera que les deux tiers des chars détruits par les mines le furent par des mines posées par ces détachements. Cette tactique devint donc caractéristique du génie soviétique qui insistait, suite aux leçons de Koursk, sur l'importance des champs de mines. Outre leur rôle dans l'action défensive, ils pouvaient servir lors de phase offensive pour protéger les flancs.

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#Posté le lundi 28 avril 2008 12:59

L OPERATION ZITADELLE

Après quatre mois de préparation, le 4 juillet 1943, les Allemands déclenchent les premiers combats sur le flancs sud du saillant, en attaquant les avant-postes soviétiques pour préparer l'assaut général du lendemain. Ceux-ci étant situés sur des petites collines, ayant des vues sur les zones de rassemblement des unités allemandes, toute possibilité de surprise était exclue. Le IIIe Panzerkorps du général Hoth attaqua les positions autour de Zavidovka. La Panzergrenadier-Division Großdeutschland, appuyée par 3 Panzer-Division, attaqua Butovo sous une pluie torrentielle alors que la 11e Panzer-Division faisait mouvement sur les hauteurs autour de la ville. À l'ouest de Butovo, la Großdeutschland et la 3e Panzer rencontrèrent une résistance archarnée des soviétiques et ne sécurisèrent pas leurs objectifs avant minuit. Le IIe SS-Panzerkorps attaqua les postes d'observation avancés et rencontra lui aussi une défense solide qui nécéssita de réduire les bunkers, au lance-flamme. Sur le flanc nord, en cours d'après-midi, les Junkers Ju 87 Stuka bombardèrent pendant dix minutes une portion du front de trois kilomètres. Leur action fut alors suivie par un tir de préparation massif d'artillerie.

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#Posté le mercredi 30 avril 2008 12:58

L OPERATION ZITADELLE I

À 22h30, l'Armée rouge déclencha un tir d'artillerie massif pour essayer de désorganiser l'attaque allemande. Sur le flanc nord, cette opération visant l'artillerie adverse sera particulièrement efficace puisque près de la moitié de l'artillerie allemande sera touchée par le tir de contre-batterie mais aura une influence bien moindre le lendemain. Au sud, Joukov reconnaîtra par la suite que le tir fut déclenché trop tôt, manquant en grande partie les unités allemandes d'infanterie et de blindés visées car pas encore sorties de leur zones de regroupement à l'arrière. Les pertes allemandes seront donc faibles mais la contre-préparation soviétique provoquera néanmoins un retard de quelques heures dans le déploiement des troupes allemandes et donc de l'attaque.


La vraie bataille débuta le lendemain. La VVS attaqua massivement les bases de la Luftwaffe dans la zone, pour la contrer dans sa tactique habituelle d'obtention de la supériorité aérienne. Les quelques heures suivantes peuvent être probablement considérées commme le plus grand combat aérien de l'Histoire. La Luftwaffe se défendit avec succès et perdit très peu de son pouvoir offensif, ce qu'on ne peut pas dire des avions, car les pertes matérielles étaitent sévères. Mais à partir de ce moment, sa maîtrise du ciel fut fortement contestée et elle ne put balayer sa rivale, dans le ciel
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#Posté le mercredi 30 avril 2008 13:05

Modifié le mercredi 30 avril 2008 13:20

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