
restait, toutefois, comme le souligne notre ami ( Maréchaljoukouv) dans son commentaire )a interdire tant la Royal Navy qu a la R.A.F.d opérer dans le couloir qu emprunteraient les convois des 16 e et 9 e armées allemandes et que délimiteraient vers l est la ligne Rotterdam - Ramsgate , et vers l ouest , la ligne le Havre -Little Hampton. vu l état de faiblesse de la Kriegsmarine , cette mission ne pouvait incomber qu a la Luftwaffe.d autre part , il faudrait suppléer ,le jour J, a l absence de toute artillerie navale digne de ce nom , pour neutraliser les défence cotiéres , par les interventions massives de l artillerie volante que fourniraient les bombardiers en piqué du général von Richthofen.mais on ne satisferait pas a deux conditions , duquelles dépendaient en définitive le succès de l opération , a moins d avoir au préalable procédé a l élimination radicale de l aviation Britannique et ,particulièrement, de ses formations de chasseurs.( offencive aérienne, communément dénommée bataille d angleterre ).

La RAF, qui s'était déjà affaiblie en envoyant des escadrons en France, subissait de lourdes pertes au cours des attaques lancées quotidiennement contre ses terrains d'aviation. Malgré de vaillants combats, les pertes d'hommes et d'aéronefs augmentaient, approchant un niveau critique. C'est alors que la délivrance est venue d'une source inattendue. En effet, un bombardier allemand a bombardé Londres accidentellement, ce qui a amené la RAF à répliquer en attaquant Berlin. Outré, Hitler a ordonné à la Luftwaffe de mettre Londres à feu et à sang.
Comme la Luftwaffe concentrait son attention sur Londres et d'autres villes britanniques, la RAF devait poursuivre le combat. La destruction des installations industrielles de guerre de l'Angleterre, qui étaient en pleine expansion, aurait pu donner un coup terrible à l'Angleterre. Jour après jour, la Luftwaffe bombardait les quais, les usines et les infrastructures du dernier bastion de l'Europe. Chaque jour, la RAF relevait le défi. À la fin octobre, la Luftwaffe, à bout de souffle, doit renoncer à son objectif ainsi qu' à la possibilité d'envahir l'Angleterre au cours du reste de l'année.

de l autre coté de la manche, les préparatifs de l opération Seelowe avancaient d un pas inégal. sur terre , les troupes des 16 e et 9 e armées se concentraient au rythme prévu sur les emplacements de départ , mais sur mer , les opérations de dragage et de mouillage de mines, destinées a assainir le détroit et a interdire l accès a la flotte ennemie, prenaient du retard sous les attaques du Coastal Command ,et Goring n en finissait pas de liquider la R.A.F.

quant aux 2 500 transports , remorqueurs ,péniches , chalands et embarcations a moteur qui se rassemblaient au début de septembre dans les ports d invasion entre Rotterdam et le Havre , le Bonber Commande se multiplia contre eux; leurs pertes a la vérité ; n atteignirent pas 10 p .100,mais d appareiller; il leur fallait encore remanier leur chargement.le 11 septembre 1940 Hitler annonca son intention de commencer le 14 septembre le compte a rebours de Seelowe, ce qui placait le débarquement a l aube du mardi 24 septembre mais a la date indiquée , il décida de se donner encore de trois jours réflexion, a l issue desquels il donnerait ou retiendrait l ordre d exécution.

en 1940 le 27 septembre était le dernier jour du mois ou la lune et la marée s accordaient pour favoriser unr telle entreprise. au mois d octobre , quand reviendrait pareille conjonction , il y avait gros a parier que les péniches fluviales , en raison de l état de la mer , ne pourraient pas risquer la traversée, car au-dela de la force 3 de l échelle de Beaufort qui en compte 12 ,elles étaient en grand dander de sombrer. le 17 septembre , Hitler n en décid& pas moins l ajournement , et le surlendemain, il donna l ordre de disperser les flotilles de transport , de manière a les soustraire au bonbardement adverse,mais en les répartissant de t elle maniére qu on put les reunir sans perte de temps , au premier ordre de sa part.

le Maréchal Keitel, chef de L O.K.W.émettait l ordre suivant:
"Le Fuhrer "a décidé que jusqu au printemps les préparatifs de l opération Seelowe seront poursuivis dans la seul dessein de maintenir sur l angleterre la pression politique et militaire. au cas ou , au printemps ou au début de l été, le projet de débarquement serait repris, des ordres seraient donné pour de nouveaux préparatifs.en attendant , il est nécessaire d adapter les conditions dans le domaine militaire a une invasion ultérieure.encore aujour dui ce qu il faut faire découler de l echec de l opération Seelowe et ce total changement de front. de méme que Napoléon, désespérant de reduire l angleterre par une attaque direct, s était retourné contre le continent et avait pris la voie de terre qui , par Ulm , Austerlitz , Tilsit et Moscou allait le conduire a Waterloo et Saint-Héléne, de méme Adolf Hitler aurait recherché dans la destruction de L .U.R.S.S un moyen de pallier son impuissance devant le pas de calais.des juin 1940 l idée l attente dans le cerveau de Hitler d une expliquation armée avec l Union Soviétique a fait tort a l opération Seelowe, accaparant de plus en plus son attention , nécessitant des ressouces matérielles de plus en plus considérables pour porter l armée au niveau compatible avec une entreprise de cette envergure, en un mot hypothéquant dès la décision prise,l ensemble de la stratégie allemande.d ou l incertidude d Hitler dans la conception et dans la conduite des opérations de l été 1940. un oeil sur Londres, un oeil sur Moscou.espérant jusqu aux deniers jours de septembre l arrangement qui lui laisserait les mains libres a l est.
dioramasempire, Posté le mardi 29 mars 2011 11:10
Merci pour ce rappel !