
photo souvenir devant un des deux Dicker Max engagés en U.R.S.S , hormis un garde boue froissé le Schartenbrecher ne semble pas avoir subi de dommage sérieux. il n en va pas de méme des véhicules soviètiques rencontés comme en témoigne les anneaux de victoires peints sur le tube !
face aux materiels bolchéviques, les servants se plaigent du manque de protection sur le secteur avant. de ce fait, ils on tendance a tirer a l élévation maximale autorisée par le viseur direct, voire au-dela pour se prémunir d une éventuelle riposte. en outre, l obligation de mouvoir l ensemble de facon a pointer le tube dans l axe de son objetif rend prudente l approche des "Tanks " russes.difficile effectivement de réagir rapidement si le pointeur est dans l obligation de cadrer son objectif avec seulement 18 ° de débattement latéral.a près de 4000 mètres, les obus explosifs n ont aucune répercussion directe sur les blindés de l armée rouge ; cependant, des éclats ont des chances d endommager leurs trains de roulement et de les immobiliser.au regard des distances, la précision est a relativiser et seules des concentrations ou des colonnes de véhicules doivent etre prises a partie sous peine de gaspillage. par la méme occasion , les officiers soulignent l importance des emplacements de tir, de facon a compenser la modeste réactivité induite par la casemate.

sur les objetifs plus précis,un " tank " isolé par exemple , les engagements ne doivent pas excéder les 1 500 mètres afin de maximiser les coups au but victorieux. les archives mentionnent des escarmouches avec des chars lourds russes, sans doute des K.V-1,et l impossibilité de les mettre hors de combat au dela des 1 000 mètres , valeur qui parait etre la profondeur " pratique " a laquelle un K.V-1 doit etre attaqué avec une Panzergranate 39 Rot . les optiques de visée sont décriées a l avenant, avec une cible bien trop petite au-dela de 900 mètres.toutefois, les matériels adverses ne sont pas plus performants.par-dessus le marché, la consommation de perforants est telle que les stocks s amenuisent trop rapidement. il est vrai que le pointeurs martèlent leurs ennemis jusqu a ce qu un incendie se déclare,signifiant de cette manière la mise a mort des redoutables K.V-1 .dans ces conditions, il est compréhensible que la logistique soit dépassée par les demandes spécifiques de la Panzerjager- Abteilung ( Sfl.) 521.

photo ci-dessus un dicker max négocie un peit cour d eau. ses performances en hors piste demeurent dans la bonne moyenne, notament lors du passage d un obstacle vertical, d une tranchée ou d un gué. le chassis pèche toutefois par son moteur développant seulement 180 cv.de ce fait ses capacités a escalader une pente sont inférieurs a celles d un Panzer IV par exemple et, surtout sa vitesse est largement plus faible que celle du char moyen allemand.
si la surprise constituée par le T-34 /76 n est évidemment pas contrebalancée par la présence des deux Dicker Max, ils sont en revanche les seuls a pouvoir abattre sans coup férir le " tank "moyen de l armée rouge. leur puissance de feu fait que , début 1942, ils répondent a la problèmatique posée par le Prinadlezhit -Chetverki ,une production est méme envisagée. pourtant, la mise au point définitive du Panzer IV Ausf. E Tiger rend sa présence obsolète sur le champs de bataille. il est vrai que sa mobilité et la superstructure fixe sont souvent décriées.par ailleurs, sa faible réserve de munitions ne lui assure pas une longue occupation du terrain. malgré son allure moderne, induite par ses blindages inclinés, et la polyvalence de son armement principal , le 10,5cm K18 auf Panzer Selbstfahrlafette IVa n est pas réellement adapté a la situation tactique sur l ostfront , du fait de sa vélocité insuffisante et de sa cuirasse vulnérable aux perforants ennemis.ceci étant dit, le 10cm K 5 pZ. Sfl. IV ) n est en rien inférieur aux Panzerjager.

a l instar des mader ,développés en catastrophe par l armée allemande. il en est méme plus efficient grace a son canon.bien que sa cadence de tir laisse a désirer.la raison de son abandon en tant que chasseur de chars tient sans doute dans la volonté de rationaliser autant que faire se peut les matériels employés dan la Heer.sans compter que sa mécanique spécifique compliquerait encore le ravitaillement. a l intar du 12,8cm Selbstfahrlafette auf VK.30.01 (H) Sturet Emil, le Dicker Max reste un formidable démonstrateur chargé de tester de nouveaux équipements.

photo ci-dessus l équipage du Dicker Max se compose de cinq hommes répartis comme suit: un pilote ( fahrer) deux chargeurs ( ladeschutzen ), un chef d engin ( geschutzfuhrer ) et un tireur ( richtunteroffizier ) la présence de deux chargeurs s explique par le conditionnement en deux fardeaux des projectiles ( gargousse et ogive). si un projectile encartouché autorise une cadence de tir plus élevée. il n en demeure pas moins difficile a manipuler dans le cas d un calibre de 10,5cm. par ailleurs, sa longueur impose un espace conséquent derrière la culasse, obligeant dans certains cas de positionner le canon a la verticale pour recharher, perdant de ce fait la visée.. notez sur ces deux photos la présence de la chaisse de route sur laquelle repose le tube. elle est destinée a réduire les contraintes inhérentes aux parcours de liaison ( vibrations )

omaha-2007, Posté le mercredi 31 août 2011 15:24
belle article avec de superbe photos xavier .