
photo ci-dessus un officier au sol indique au chef de char la direction a suivre, la petite taille du panzer II (f) est évidente gage d une bonne mobilité mais avec un blindage trop léger.
FLAMMPANZER LES MATERIELS ALLEMANDS
Malgré les apparences, les force armée du III Reich sont loin d etre de fervents partisans des blindés lance-flammes, mais Adolf Hitler qui se passionne pour toutes les questions d armement, s investit personnellement pour développer les programmes des Flammpanzer. les questions purement techniques dépassent quelque peu le Fuhrer mais cela ne l empéche toutefois pas d intervenir avec passion dans leur conception, avec plus ou moins de bonheur.les flammes sont censée " étouffer" les moteurs en les privant d oxygène ou passer par le moindre interstice pour carboniser les menbres déquipage. séduisante sur le papier, cette approche doctrinale va tourner cour. les fait vont démontrer que de s approcher a moins de trente mètre d un blindé encore capable de se défendre avec un engin renpli de liquide incendiaire tient de l inconscience la plus totale !

comme nous l avons vu sur l article précèdent plusieurs paramètres conditionnent les capacités d un lance-flammes , la pression étant le principal d entre eux, car elle détermine la portée, la dispersion , la durée du jet, la résistance au vent. trop faible, et le tireur se " brule les pieds ", trop importante, et le liquide est vaporisé au lieu d étre envoyé en jet compact. en outre les Allemands pensent que si des récipients sous trop forte pression sont emportés, les équipage ne considèreront pas leur blindé comme assez sur.trois systèmess existent pour créer cette pression: par gravité, a l aide d un gaz comprimé , ou grace a une pompe. dans leur études pour monter un lance-flammes dans un véhicule blindé,les allemands ne retiennent que les deuxdernières solutions ( on se demande en effet comment une pression suffisante par gravité pouvait etre obtenue dans un blindé !) afin de perdre le moins de pression possible, il faut aussi veiller a réduire la longueur des conduits amenant le liquide comprimé ou le gaz au lanceur.

photo rare d un Panzer I Ausf. B lance-flammes en action
les premier essais de lance-flammes lourds ont lieu en 1939 et les ingénieurs allemands en tirent la conclusion qu il doit etre possible d obtenir une portée de 80 mètres pour un jet utilisant 60 a 70 litres de liquide, une consommation trés élevée. la qualité de liquide emportée est subordonnée a l utilisation de réservoir interieurs ou d une remorque tractée.rapidement, les allemands écartent cette dernière solution, qui représente pourtant l avantage de garantir un emport confortable de liquide et d éloigner le liquide inflamable de l équipage. en effet, ils estiment que la remorque devra étre obligatoirement blindée.qu elle alourdira donc le véhicule, qu elle génera ses manoeuvres ,et que le sytème de connexion et les conduits risquent d etre un point faible trop fragile. dans la décision des ingénieurs et des militaires du Reich, la mobilité va l emporter sur la sécurité et la puissance. avec le liquide emporté a l interieur du blindé et donc en quantité très limitée,les capacités du nouvel engin sont réduites, et le choix est simple: soit l on préfère quelque jets a longue portée, soit l on privilégie un grand nombre de jets a courte portée.

pendant la guerre en Espagne les lance-flammes seront aussi testé sur les panzer
au moment méme ou les ingénieurs planchent sur un char lance-flammes en Allemagne, les forces du Reich engagées en espagne contre les républicains improvisent un engin similaire en montant, en lieu et place de la mitrailleuse , un lance-flammes portable Kleine Flammenwerfer dans une tourelle de Panzer I Ausf.B.sa portée est cependant trop réduite et occasionne des pertes inutiles au sein de l équipage. la méme experience sera poutant renouvelée en 1942 en Afrique du Nord , lorsqu un Panzer I Ausf.A, sera " bricolé" de la méme facon par les ateliers du Panzeregiment. 5.pour le mettoyage des défences de Tobrouk. ces improvisations ne sont certes pas viables durablement, mais elles fournissent de précieuses informations sur le comportement d un tel engin sur le champ de bataille.

LE PANZERFLAMMWAGEN / ou PzKpfw II (F) (SdKfz.122)
ce que l on peut considérer comme le premmier vrai char lance-flammes Allemand, appelé Flammpanzer dans le futur,est le résultat d une proposition du Heeres Waffenamt ( département du materiel de l armée ):il recoit en janvier 1939 l autorisation de déveloper un char lance-flammes et d en fabriquer une série limitée de prototypes a fins de tests.la conception du chassis est confiée a MAN a Nuremberg, Daimler-Benz a Berlin se chargeant de la tourelle et de la caisse.le projet est pret en quelques semaines: il comprend deux petites tourelles dénommées Spritzkopfe , situées chaque coté de l avant du char ( voir photo ci-dessous) munies chacune d un lance-flammes et disposant d un débattement de 90° ,couvrant ainsi 180° devant l engin.chaque lanceur est alimenté par un réservoir de liquide inflammable de 160 litres situé a l interieur de la caisse, la propulsion étant assurée par quatre cylindres d azote comprimé placés dans le caissons blindés latéraux a l exterieur du char.

plan rapproché de l avant du char montrant les deux Spritzkopfe et leurs lance-flammes: le liquide inflammable a laissé des traces huilleuses sur les garde-boue, sur lesquels les petites tourelles sont fixées.
deux petites bonbonnes d acétylène comprimé sont utilisées pour la mise a feu.l emport de liquide ( un mélange d essence et de kérosène) et la pression permttent en théorie environ 80 jets au total, de 2 a 3 secondes chacun, pour une portée maximale de 30 a 32 mètres. une MG 34 sur la rotule approvisionnée a 1800 coups, et disposant d un débattement vertical de - 10° a + 20° ,tout comme le lance-flammes d ailleurs. la tourelle est dotée de chaque coté de la mitrailleuse d un bloc de vision a volet rabattable, semblable a celui d un pilote de Sturmgeschutz par exemple, et de trois tapes de vision latérales et arrière.le chassis est celui du LaS 138 de 8 série, c est a dire le Panzer II Ausf.D/E concu a l origine comme blindé léger rapide destiné aux divisions légères mécanisées ( ou leichte Divisionen),le Panzer II Ausf.D ne conserve de ses prédécesseurs que l organisation générale et la tourelle.


tout le reste est nouveau, notamment le train de roulement a quatre grands galet sur une suspendion a barres de torsion, remplacant les cinq petits galettes et suspension a ressorts a lames des panzer II produit jusqu alors.cette disposition permet de se dispenser des galets de retour qui occasionnent toujours un frottement nuisant a la vitesse.( voir les deux photos ci-dessus ) les chenilles a une seule dent guide centrale sont aussi différentes,et nécessitent de nouveaux barbotin et roue tendeuse.avec le moteur Maybach HL 62 TRM plus puissant et une boite Maybach Variorex a 7 vitesses maximale de 55 km/h au lieu de 40 km/h auparavant malgré un blindage épais de 30 mm a l avant contre 14,5 mm sur les Panzer II précédents ,ce qui porte son poids a 12,8 tonnes.
jeune-fan-militaria64100, Posté le dimanche 11 mars 2012 07:21
joli jolie