
LA GUEPE DES PANZER-ARTILLERIE-REGIMENTER
les premiers engagement des Panzer-Divisionen, lors des campagnes de Pologne et de France démontrent rapidement les limite voire les lacunes des unités d artillerie de la Wehrmacht essentiellement Hippomobiles, ces dernières sont dans l incapacité de fournir un appui-feu rapide aux troupes mécanisées Allemandes. la vitesse de déplacement des chars et autres semi-chenillés laisse en effet loin derrière les batteries d obusiers de 10,5 et 15cm. trop souvent, les Panzer doivent se passer de l artillerie et ne peuvent compter que sur leurs propres moyens.quand les pièces sont disponibles, elles ne peuvent qu intervenir en arrière du front et se révèlent vulnérables aux tirs de contrebatteries.les Allemands mettent alors au point des véhicules partiellement improvisés comme les Sturmpanzer I armés d un obusier court de 15cm qui connaitront leur baptème du feu lors de la Westfeldzug de 1940.bien qu imparfaits, ces canons autopropulsés se révèlent prometteurs. au printemps 1942, décision est prise de concevoir des canons automoteurs plus aboutis.

les autorités militaires Allemandes n ont toute-fois pas attendu 1940 pour ce préocuper de la mécanisation de leurs unités d artillerie. dès la fin des années 1930, des firmes comme Rheinmetall, située a Dusseldorf, ou encoreAlkett, a Berlin-Spandau, travaillent sur des projets de canons automoteurs d artillerie, pour l instant, il s agit plus d élaborer des concepts que de concevoir et produire des engins opérationnels.en janvier 1939,les ingénieurs Allemands présentent une machine armée d un obusier de 10,5cm de 33,8 calibres. ce véhicule d artillerie destiné a réduire les fortifications, comme celle de la ligne " Maginot " ne donne lieu a aucunne production en série, toutefois,l idée est la et les bureaux d études engrangent une précieuse experience.les autorités Allemands sont parfaitement concientes du fait que l organisation des régiments d artillerie des Panzer-Divisionen présente des lacunes importantes dans ce domaine.

l idée de greffer une pièce d artillerie sur un chassis chenillé commence a faire son chemin mais les usines peinent déja a founir le nombre de Panzer nécessaire aux divisions blindées, alors...dans ce contexte, ou les priorités vont aux chars, le développement des canon automoteurs est mis de coté. Rheinmetall et Alkett n en continuent pas moins de travailler sur ces véhicules réutilisant des chassis de Panzer II Ausf. C puis plus tard d Ausf.F. les premieres expérimentations sont faites avec des obusiers court de 15cm SiG33 B ou des pièces antichars de 7,5cm Pak 40.si le chassis du Panzer II se révèle capable d accueillir ces armes, c est au détriment de son équilibre général. placé a l arrière le poids du moteur Maybach HL.62 TRM ne compense pas la masse des pièces d artillerie. trop lourd sur l avant, les nouveaux engins affichent des capacités médiocre en tout-terrain, tout en présentant des signes d usure accélérée du train de roulement.tous les travaux et autres améliorations apportés au chassis du la S 100 préfigurent pourtant déja des futures orientations techniques adoptées par les ingénieurs pour toutes les variantes a venir réutilisant cette plate- forme.

tandis que les techniciens cherchent a fiabiliser leurs véhicules,l Armée Allemande réclame des automoteurs d artillerie capables de suivre le rythme de progression des Panzer-Divisionen notamment sur le front de l Est. les improvisations sur des chassis de Panzer I ou de chars de prises commencent en effet à montrer leurs limites.et, de toute façons, ces engins ne sont pas disponibles en nombre suffisant pour satisfaire les demande.cette fois, l urgence est vraiment pattente.pour accélèrer leurs mises au point. l Oberkommando des Heeres décide de reprendre des chassis de véhicules existant comme les Panzer III et IV et des tubes standards d artillerie utilisés par la Wehrmacht.la firme Alkett est sollicités pour une étude de faisabilité. les ingénieurss ressortent de leurs cartons les travaux précèdents sur les piéces autopropulsées. l option réutilisant les plates- formes des chars moyens est toutefois rapidement écartée. d une part , ces blindés ont encore une véritable valeur militaire face aux chars alignés par les alliés et d autres part, il est jugé moins couteux de reprendre la base éprouvée du Panzer II.sans compter que celui-ci commence a montrer ses limites sur l Ostfront face aux T-34 et autres KV-1 .

début 1942 ,Alkett greffe une leichte Feldhaubitze 18/2 de 10,5cm ( photo ci-dessus) sur le chassis LaS 100 dont la tourelle a préalablement été déposée. cette pièce d artillerie est largement utilisée par les unités,ce qui facilitera d autant le ravitaillement en munitions du futur canon automoteur.dans sa version tractée le FH. 18M-M pour Mundungsbremse, frein de bouche , expédie un obus de 14,810 kilos a une distance maximale de 12 325 mètres.un petit rappel historique, les origines de cet obusier de 10,5cm remontent a la Première Guerre mondiale.développé dès 1929 , il suit et remplace le modèle d obusier 16 de krupp en 1935 et devient l obusier standard de l artillerie.c est un obusier spécialisé contre les chars et toute cibles mobiles.au début, c est un canon hippomobile avec des roues en bois.en 1941, il est crée une variante avec frein de bouche ( le18M) dont la portée est augmentée et la vitesse de départ de l obus est également améliorée: 12500 m pour 540m/s.

Rheinmetall a toutefois des mars 1942 modernisé sa pièce apparait alors le FH18/40 modèle hybride car le fut du 18 est installé sur l affut du Pak 40 7 5cm ( affut antichar) afin de permette une cadence de tir plus rapide.les roue son également fabriquées en acier afin de de permettre une traction par véhicule a moteur.pour permettre a cette piéce de traverser les années. en comparaison des obusiers Soviétiques, les performances globales de l arme ne sont pourtant pas exceptionnelles.toutefois elles est jugées acceptables compte tenu du petit gabarit du chassis de l Ausf. F.les munitions quand a elle sont d un modèle standard dans l Armée Allemande , tous une gamme d obus existent: cela va du classique explosif en passant par l incendiaires,le perforant,,le retardé,...mais aussi les fumigènes et les lanceur de tracts.les munition sont stokées en trois parties: l obus lui méme, la douille et la charge propulsive ( voir photos ci-dessus et ci-dessous ).quoi qu il en soit,les pièces de 15cm sont trop volumineuses pour le Panzer II.


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