
le Sd.Kfz. 251 est une machine indissociable du succès des Panzer-Divisionen. en effet, aussi puissants soient leurs chars, les Panzerschutzen n ont qu une vision parcellaire du champ de bataille, surtout lorsqu ils évoluent sur des terrains offrant de multiples couverts à l ennemi ou en zone urbaine. plus ou moins enfermés dans leurs machines, les équipages rencontrent parfois quelques difficultés à repérer les menaces qui guettent leurs engins.pour que les blindés ne se transforment pas en " cibles faciles ", les Panzer- Grenadiere les escortent et les protègent. pour pouvoir progresser au méme rytme que les chars et s approcher au plus près de la ligne de front, les Allemands comptent sur leur Sd.Kfz. 251, véritable" TAXI " blindé de la Wehrmacht.

accompagner les blindés au combat, est une idée qui date de la première guerre mondiale. toutefois , bien que prometteurs, les comceptes relatifs à la guerre mécanisée sont progressivement oubliés dans l Angletterre et la France des année 20. ces théories ne manquent pourtant pas de pertinence.mais la volonté politique ne suit pas.faute de budgets, d ouverture d esprit, volonté de remise en question et d autres raisons aussi mauvaise les unes que les autres . l expérience acquise dans le sang par les vainqueurs est perdue, il est parfois bien difficile de digérer ses victoires que ses défaites.malheureusement pour les anciens vainqueurs , le vaincu , lui va appliquer à la lettre cette maxime, et le moins que l on puisse dire, c est que les théories Franco-Britanniques ne sont pas perdues pour tout le monde !

photo ci-dessus ce Sd.Kfz. 251 en pleine démonstration de ses capacités de franchissement. méme dans cette position , le pilote peut encore manoeuvrer son engin, y compris lorsque les roues ne touchent plus le sol. en effet , la conduite du semi-chenillé est facilitée grace au dispisitif de pilotage à différentiel asservi qui entre en action sur les chenilles dès que les roues avant sont braquées selon un angle dépassant les 15°.
tandis que la Grand-Bretagne et la France se fourvoient dans l élaboration de chars d infanterie. l Allemagne des années 30 commence à mettre en place ce qui deviendra plus tard l une des plus redoutable machines de guerre de tous les temps: la Panzer-Division. et pour accompagner les blindés, le besoin d un véhicule d infanterie spécialisé se fait sentir.toutefois, du fait du Diktat de Versailles , les Allemands ne peuvent se lancer dans la production de nouveaux engins , du moins sur le plan militaire.

aussi les recherches dans le domaine civil se poursuivent-elles pour aboutir en 1926 au développement des premiers semi-chenillés. l armée Allemande s oriente ainsi vers des tracteurs d artillerie capables de s affranchir des contraintes du terrain. les premiers travaux se basent sur des véhicules à quatre roues motrice Kraus-Maffei. les roues arrière de ces engins sont "simplement" remplacées par un train chenillé. lorsque le sol devient gras ou chaotique.les grains de mobilité sont évidents en comparaison des véhicules à roues. les année passant, l artillerie n est plus la seule à s intéresser à de tels engins et le général Hans Von Seeckt, chef der Heeresleitung et organisateur de la Reichswehr , entrevoit le potentiel opérationnel de ces engins.l idée fait son chemin et ,en 1932, des firmes fabriquant des automobiles sont approchées pour la réalisation de prototypes de véhicules semi-chenillés de transport.

la nécessité de disposer d un semi-chenillé blindé apparait dans l esprit des militaires Allemands au fur et à mesure que se met en place la future organisation de leur armée. au milieu des années 30, du fait de la volonté politique de Hitler et des idées de Guderian, l Allemagne recommence à ce lancer dans des programmes d armements lourds, c est à cette époque que naissent les panzer III et IV.bien loin des chars d infanterie Britanniques et Francais, ces engins peuvent etre considérés comme les premiers chars d assaut occidentaux construits en grande série.ces blindés n ont plus grand- chose à voir avec leurs ancétres .véloces,mobiles, maniables, leur performances en tout-terrain surclassent sans peine celles de tous les autres véhicules Allemands alors en dotation.

les camions transportant l infanterie sont ainsi incapables de suivre leur rythme de progression en rase- campagne. or,sans fantassins pour les accompagner, les chars sont vulnérables,au delà des problèmes spécifiques des Panzer de l époque, comme une cuirasse insuffisante,les chars peuvent étre considérés comme pratiquement aveugles dépassé dans leur environnement immédiat. et encore , les angles morts ne manquent pas.a ces considérations tactiques théoriques s ajoute l expérience de la guerre d Espagne.si les chars peuvent enfoncer un front défensif, ils tiennent difficilement le terrain en cas de contre-attaque. autant de raisons qui poussent au développement d un véhicules de transport de troupes capable d accompagner les blindés quel que soit l état du terrain. et ces besoins se font pressants car, dans les années 30. l infanterie ne peut compter que sur les camions pour ce déplacer ,quand ce n est pas sur ses pieds ! ( voir photo ci-dessus) .

les véhicules à roue rencontrant de réelles difficultés à évoluer en tous terrain, la solution retenue est celle d un véhicule pourvu de chenilles. en 1935 , Heinz Guderian rédige un rapport dans lequel il explique ce que devra étre ce futur véhicule pour troupes d assaut. l engin doit pouvoir accueillir un groupe de combat de dix à douze hommes et son équipement. les soldats doivent pouvoir en descendre rapidement pour combattre à pied ou bien ouvrir le feu depuis l intérieur de leur machine. tout en profitant de la protection offerte par une casemate blindée.reste maintenant à définir le type de chassis à retenir.la solution d un engin à roues étant éliminée d office, les véhicules équipé de chenilles apparaissent sous un jour nouveau

d une solution rationnelle aurait été de distraire des chassis entièrement chenillés pour les transformer en " taxi "blindé. proposée par certains auteurs contemporains ,cette proposition logique se heurte pourtant à des facteurs typiques de l époque. d une part, il est difficile d augmenter les cadences de production des chaines d assemblage des chars car celles-ci sont déjà bien en peine à fournir le nombre d engins nécessaires aux Panzer-Divisionen .d autre part, si un semi - chenillé est généralement plus complexe à produire qu un " tout chenillé ", il est par contre beaucoup plus aisé à conduire.les char de l époque sont difficiles à manoeuvrer est nécessitent un long apprentissage.plus simple grace à son volant, le semi-chenillé s impose aux yeux des décideur Allemands.
masbi29, Posté le mardi 07 janvier 2014 16:54
Les Sd.Kfz., différentes versions confondues, étaient parfois aussi appelés "Hanomag", sans doute du fait que c'était le nom d'un fabricant d'armes pour le Reich.