
le Sd.Kfz. 234/2 , le célèbre Puma est la figure emblématique de la série. c 'est par lui que s ouvre la production du modèle , en septembre 1943. son armement constitué d un canon de 5cm est puissant en regard de ce qui se fait chez les autres belligérants . en fait , l'histoire du Puma remonte à 1938 quand les services de renseignement Allemands découvrent que le char léger Soviétique T-26 version Russe du Vickers 6-tons, est équipé d 'un tube de 45mm et qu ' il sera principalement dévolu à la reconnaissance. ( photo ci-dessous )

la course aux armements ne s'arrête jamais, surtout en temps de paix troublée ! aussi le Heereswaffenamt recommande - t-il de construire un char à roues équipé d'un canon de 5cm.pour faire bonne mesure et ainsi assurer à ses unités une suprématie sur l' engin Russe .aucune urgence n ' est cependant requise pour ce projet. le véhicule qui résulte de cette demande formulée en 1939 n ' est autre que le Panzer II Ausf. L ou Luchs. les 100 premiers exemplaires produits de ce char de reconnaissance ne sont cependant équipés que d' un canon de 2cm. une nouvelle version est prévue le Léopard, ( photo ci-dessous )

le Léopar est armé d' un 5cm KwK 39/1 de 60 calibres tirant des obus à haute vitesse initiale ( 830 m/s ). balistiquement identique au Pak 38 équipé du même frein a bouche, cette pièce tire des obus de 2,06 Kg capables de percer 55mm de blindage à 250 mètres. l 'approvisionnement s'élève à 55 coups. la mise à feu des charges ne se fait pas par percussion mais électriquement. une tourelle est développée par Daimler-Benz. acceptée par les autorités martiales du Reich , la firme commence rapidement à la produire en série. cependant en janvier 1943 , le projet est abandonné du fait de son coût important aussi bien en main d'œuvre qu' en matières premières. l ' autre raison de cet " avortement " réside dans le fait qu ' une solution alternative est envisagée.

et de faite l 'idée de monter ces tourelles sur des châssis d Sd.Kfz. 234 récemment étudiée , a fait son chemin. le pragmatisme prévalant la décision est avalisée, le projet est simple et nécessite peu de temps pour être mis en œuvre, si bien que la production des versions 234/2 débute avant celle des 234/1. la répartition des 4 hommes d ' équipage est inchangée , la tourelle ovale biplace possède des flancs inclinés , ce qui accroît l 'efficacité du blindage épais de 30 mm. le mantelet de tête de cochon, ( voire photo ci-dessus ) dont l épaisseur maximale s 'élève à 100mm, participe aussi à la protection de l' ensemble. outre le mécanisme de recul du canon celui-ci abrite également une MG-42 coaxiale. lorsque la décision de produire le Puma est prise, une commande préalable de 500 exemplaires est passé pour ensuite s'élever à 1 000.

la ligne de production démarre en septembre 1943. en une année de fonctionnement chaotique sous les bombardements alliés, il en sortira un total de 101 exemplaires , la combinaison du remarquable châssis ARK et de cette tourelle bien armée donne au véhicule un potentiel militaire élevé qui aura non seulement un impact important sur les unités de reconnaissance mais ouvrira aussi la voie à des générations de " roue canon " produits pour le compte des année modernes d' aujourd' hui !


le Puma démontrera ses excellentes performances jusqu'à la fin de la guerre. Il équipera les Pz.Divisionen les plus prestigieuses. Cette liste est incomplète (les diverses sources ne concordent pas au niveau du nombre de véhicules) : Wa.Prüf. (en théorie 12 exemplaires), 1.SS-Pz.Div. (16), 2.Pz.Div.(25), 20.Pz.Div.(16), Pz.Lehr-Div. (25), Pz.Div. "Clausewitz" (1), la 9.SS-Pz.Div. en aurait reçu, la 2.SS-Pz.Div. en aurait eu 2 exemplaires pour essais, ainsi que la 16.Pz.Div.
masbi29, Posté le samedi 03 décembre 2016 09:35
J'adore vraiment ce véhicule à mission de reconnaissance, mais son canon permettait aussi de soutenir l'infanterie ! :) et quelle mobilité ! :)