
ces équipes de mécanos de l'extrême sont capable de se rendre n 'importe ou sur le champs de bataille bien souvent sous le feu ennemi et sont à même de réaliser des réparations complexes.il est à noter que les équipes de maintenance ne disposent pas à cette époque encore de radio , carence qui complique singulièrement le tâche des techniciens , lequels perdent parfois un temps précieux pour retrouver l 'engin en difficulté.


photos ci-dessus: au vu des pièces démontées , ce tiger semble souffrir d'un problème à l échappement. pour avoir accès au tuyauteries , les mécanos ont dû déposer tout le système de ventilation de l 'engin.
l organisation de la maintenance d'une Tiger-Abteilung ne diffère pas de celle des autres unités de la Wehrmacht. il est possible de distinguer plusieurs échelons.au camp et dans les aires de repos, les mécanos se chargent de la maintenances lourdes afin de s'assurer de l'état de fonctionnement impeccable des engins de leur formation. lorsqu 'ils
ne sont pas au combat , les contremaîtres (Werkmeister) se chargent de mettre constamment à niveau les compétences techniques de leurs hommes.
LES MAINTENANCES A REALISER PAR LES EQUIPAGES

en effet les équipages, quand à eux , ont la responsabilité de réaliser les maintenances plus légères et routinières. pour ce faire une journée de travail est nécessaire. ces huit heures ne sont pas de trop, quand on connaît le nombre de point à vérifier.la liste est impressionnante. les membres du bord doivent contrôler.
les niveaux des nourrices de lubrification au nombre de six
les niveaux du moteur.
les niveaux de la boites de vitesse.
les niveaux de la tourelle.
les niveaux du barbotins gauche et droit.
les niveaux des ventilateurs.
ils effectuent en outre les entretiens dit normaux , tels que le nettoyage des filtres à air ou la vidange d huile.
ces filtres doivent être remplacés très régulièrement sous peine de voir les chars en panne au pire moment. une attention particulière est portée au filtre qui sert à purifier l'air absorbé par le moteur. ce dernier doit être démonté après chaque trajet en ambiance poussiéreuse s ' ensuit la vérification du niveau de liquide dans les batteries et de celui d 'eau de refroidissement. la corvée s' achève par le contrôle du taux d 'antigel ( Glysantine ).

un rapport de l'époque de la 13. (Tiger) Kompanie (Panzer-Regiment "Grobdeutschland " ), daté de mars 1943,le confirme je site:" en dépit de ses problèmes de jeunesse , le Panzer VI a prouvé sa valeur.il peut déjà être dit qu'il est plus fiable que les Panzer III et IV si la routine de maintenance nécessaire peut être faite. ce qui signifie un jour d'inspection technique pour trois au combat. pour l'instant, si cette règle est respectée , le Tiger peut obtenir des succès exceptionnels".

la tension des chenilles est l'un des points de contrôle vitaux pour éviter le déchenillage ( voir les deux photos ci-dessus ) . cette vérification est sous la responsabilité des hommes de bord. il faut bien avoir à l'esprit que quand un Tiger roule à 38 km/h ( sa vitesse maximale) ses patins sur le brin supérieur sont animés d une vitesse deux fois supérieur. l'énergie cinétique emmagasinée dans la chenille est immense. de quoi amener en une seconde 9 tonnes d'eau à 20°c à ébullition ! ce paramètre contraint à une inspection fréquente. s'il n'y a pas assez de traction, les chocs au moment du freinage vont endommager les dents du barbotin. si la tension est trop forte, les pertes d'énergie par frottement vont endommager le moteur.

l' équipage est également capable de faire des petites réparation, comme par exemple réamorcer la pompe à carburant à la suite d'une panne sèche ou effectuer le remplacement des bandes de roulement arrachées. en cas d endommagement du train de roulement par l'action d'une mine imposant l 'appel à un I-Gruppe , les combattants n 'attendent pas inactif. ils procèdent à son démontage pour limiter au minimum le temps d'immobilisation de l'engin.

par contre ,les barres de traction de la suspension ne doivent pas être touchées par du personnel non qualifié. constamment sous effort de torsion par le poids de l ' habitacle ,leur état de surface doit rester impeccable. le moindre coup ou entaille assénés par la chute inopinée d'un outil peut provoquer une cassure de la barre par effet de concentration de contrainte. le phénomène mécanique est équivalent à l'action du verrier qui , pour couper une vitre à dimension, se contente de tracer un trait au moyen d'une roulette en tungstène.
Normofer, Posté le samedi 10 juin 2017 04:43
Hello, Xavier!
Heu, comment la chenille se déplacerait-elle deux fois plus vite en haut qu'au sol? Ce serait le déchenillage ou le bourrage assuré... ôô Dubitatif, JMarie